Les épreuves du bac se déroulent dans les caves du château de Laval, car les bombes tombent sur la ville. Marie-Joe est contente de son devoir de français. Elle a longuement parlé de Berthe Bernage, l'auteur de la série "Brigitte".
Des années plus tard, en retrouvant des Brigitte, en les relisant avec un regard différent, elle cherchera à comprendre pourquoi elle a tant aimé cette écrivaine...

mercredi 11 juillet 2007

Précisions...Lectures...

Dans un premier temps, je ne travaille que sur la première série des "Brigitte": de "B. jeune fille" à "B. et la route solitaire". Ce dernier roman se termine par la mort d'Olivier.
Nous commencerons par ces mots:
"Il était une fois une heureuse jeune fille...
Ayant écrit ces mots, je ne puis m'empêcher de rire. Que diraient les bonnes gens maussades - ces gens qui croient intelligent et vertueux de soupirer, de gémir, que diraient-ils s'ils apprenaient qu'en ces temps réputés exécrables, une jeune bourgeoise de Paris se déclare parfaitement heureuse ?"...


Pour finir par ces lignes:
(Brigitte rencontre le Père Bruno et lui apporte la dernière toile de son mari.)
"-Et maintenant qu'allez-vous faire ?
-Je suis incapable d'aucun projet.
-Et cette chronique de la famille que vous aviez entreprise ?
-Elle s'arrêtera à la mort d'Olivier. Je ne la reprendrai pas.
-Dommage...
-Non. Je ne suis plus la même...
.....
-Vous n'avez jamais pensé qu'une de vos filles pourrait continuer ?...
-Il faudrait que j'y réfléchisse..."

Marie-Agnès prendra la suite de sa mère...Le "premier journal" de Marie-Agnès n'a pas pour moi la même valeur sentimentale...
Par contre, certains livres comme "La fillette à l'âge ingrat" et "Si je n'aime, je ne suis rien" permettent de mieux comprendre Berthe B. et le but qu'elle poursuivait...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah! Enfin! Il y a moyen de laisser un commentaire. Jusqu'à présent, il fallait avoir un compte google... Ca va me permettre de commenter vos articles et de donner un avis ! Super! Je vous lis avec beaucoup d'intérêt.

Anonyme a dit…

Le journal de Marie-Agnès, si touchant soit-il, n'est pas rédigé par B.B. Et c'est, à mon sens, ce qui fait essentiellement la différence. Son style est inimitable...

Anonyme a dit…

Je ne suis pas encore rendu à "B et la route solitaire" mais il y a tout de même une chose qui m'étonne. Le père Bruno connaissait donc la "chonique de la famille" écrite par Brigitte? Les autres n'en savent rien de cette chronique! (A mon avis, s'ils "savaient", ils n'iraiant pas confier toute leur petites histoires à Brigitte...)
Et si ce dialogue avec le Père Bruno n'était qu'une manière pour B.B de s'adresser à ses lecteurs et de lui dire son "stop"?
A creuser la façon dont "les autres" dans Brigitte voit son rapport à l'écriture. Je m'avance peut être mais ça nous donnerait peut-être de mieux comprendre comment l'écriture de BB était vue par ses proches.

Sophie