Les épreuves du bac se déroulent dans les caves du château de Laval, car les bombes tombent sur la ville. Marie-Joe est contente de son devoir de français. Elle a longuement parlé de Berthe Bernage, l'auteur de la série "Brigitte".
Des années plus tard, en retrouvant des Brigitte, en les relisant avec un regard différent, elle cherchera à comprendre pourquoi elle a tant aimé cette écrivaine...

lundi 30 juillet 2007

Qui est Monsieur Morot-Ringlet ?

"Brigitte et les routes nouvelles"...

1950...la guerre est "loin" maintenant...
Les enfants grandissent, Jean-joie est fiancé à Monique, Roseline va épouser Dany à la fin du livre , Marie-Agnés a douze ans, l'âge de la communion solennelle, Bob le chien suit tout le monde et les jumeaux sont en pleine crise d'adolescence.
Huguette a invité à déjeuner Olivier et Brigitte...Bil est un brave type, riche, peu cultivé, mais le coeur généreux...Il connaît les difficultés du peintre...peu de contrats , peu d'argent...
C'est alors que Dany , qui rentre des USA , émet une idée assez incroyable:
"Vous savez qu'il y a un grand développement religieux aux Etats-Unis. Mais pas assez d'artistes religieux. J'ai entendu dire bien des fois: il nous faudrait des peintres pour décorer nos églises...Alors nous avons eu la même idée Tonton Bil et moi: Monsieur Hauteville ferait merveille là-bas."
Et Olivier va partir, après bien des hésitations bien sûr, mais il va franchir le pas de l'aventure...Il part...Mais nous ne sommes qu'en été et il y a loin d'ici les premières rentrées d'argent qui ne se feront que vers Décembre...

Alors Brigitte va chercher un emploi...
Elle va d'abord faire une formation de secrétariat, prendre le métro tous les matins et se frotter à d'autres femmes...Puis aidée par Bil, elle trouve un poste de secrétaire chez Monsieur Morot-Ringley...Elle y restera jusqu'après l'Epiphanie...
"C'est charmant d'être citoyenne de Neuilly,... mais habiter hors de la ville et y travailler complique singulièrement la vie: cas de tas de "banlieusards" dont les trains et le métro déversent chaque matin sur la capitale pour les emporter à nouveau le soir...
Comme disent les enfants, les choses semblaient tourner rond..."
Mais...

Biographie de Brigitte

Lundi dernier c'était la Sainte Brigitte...et j'ai oublié, je suis impardonnable...
Je dors toujours au milieu des livres, des post-it, carnets et crayons et je me bats pour établir la biographie de Brigitte...
Le problème le plus important est le suivant: quand exactement, le premier épisode de Brigitte est-il paru sur Les Veillées des chaumières ? quel décalage temporel y a -t-il entre feuilleton et livre...
Je n'ai pas encore pu voir ce premier épisode...Je me bats avec des dates un peu contradictoires...

dimanche 15 juillet 2007

Préface de Brigitte jeune fille


Brigitte parée pour son premier bal, imaginée(rêvée ?) par Berthe, et Berthe elle-même à vingt ans...
"pour qu'on l'aime, une figure de roman _pâle et joli fantôme_ doit présenter, il me semble, un ressemblance mystérieuse avec les âmes vivantes qui rêvent en feuilletant ce livre où elles croient se reconnaître"

Une France entre deux guerres, une France sans télévision, où toutes les familles n'ont même pas l'électricité, où moins de 3% de jeunes passent le bac, où l'on sort rarement de son département...une France où les jeunes filles et les femmes ont besoin de rêver...
"Ceci n'est pas un conte, et ce n'est pas une biographie. Chronique mondaine ? Traité de morale ? Pas davantage. Le journal de Brigitte vous présentera tout simplement le reflet de votre histoire de tous les jours, et de votre âme, jeunes filles. brigitte danse et s'amuse, elle étudie, elle voyage, elle rit, elle pleure, elle aime: tout comme vous-mêmes"...
Tout comme vous-mêmes, vous aimeriez faire...

Biographies...Bio pour rire...

Celle de Berthe Bernage prend du temps...mais patience...
Par contre, je me suis amusée à commencer celle de Brigitte.

Brigitte Louvain est née à Paris en 1909. Sa famille appartient à la bourgeoisie de l'époque.
Ses parents ont eu deux garçons qui sont morts à la guerre de 14/18. Il reste donc trois enfants à la maison, Yves né en 1903, Brigitte et Denis le "chouchou" de sa mère né en 1912.
Bien sûr, point de détails trop précis, le père est"un grand travailleur" qui reste marqué par la guerre de 14/18 et la maman , "une maîtresse de maison accomplie"...

Madame Louvain aime les jolies choses, les fleurs, la musique, elle joue fort bien du piano...Elle a très certainement beaucoup de points communs avec Madame Bernage, la douce Louise...
La maison est très joliment décorée, chaise à la "tapisserie aux bouquets", "salon bouton d'or", abats-jours couleur de rêve". (Berthe eut 20 sur 20 en rédaction le jour où on lui demanda de décrire sa chambre ...)

Mais la vie de famille est avant tout dominée par l'idéal chrétien, catholique.
Un jour Brigitte se dispute avec une camarade de classe:
"-Brigitte, vous plaisantez. Car il n'y a plus ni famille, ni religion, chez vous.
-Ma petite, au lieu de croire certains romanciers mauvais français qui mentent pour s'enrichir, regardez donc vivre les braves gens. On travaille, on prie , on souffre chez nous, mais gentiment , simplement. On apporte tout son esprit à sa besogne, et on s'aime avec tout son coeur. La vraie famille, c'est bien en France qu'on la trouve..."

Religion, famille, haute idée de la France étaient dans les années 1920 partagées par une majorité de français...Pour le moment notre propos est simplement de comprendre comment "fonctionne" la famille Louvain...

Démodée Berthe Bernage? non !

En direct du Québec...Il est jeune, gay et marrant...
La parole est à Omo Erectus...
[La culture du « cool » a consumé des générations de savoir-vivre. Mai 68, les courants hippies et la Révolution tranquille au Québec ont fortement transformé les rapports sociaux. Nous sommes désormais tous égaux et de la même famille.
La déférence a cédé sa place à la complaisance. Le souci de « l’autre » a capitulé devant la primauté du « soi ».]La politesse est une notion toute nouvelle pour moi. À l’ère lointaine de mon ancienne vie au sein de ma tribu d’Erectus, voilà cent mille ans, les rapports sociaux ne connaissaient aucune règle. Il n’y avait ni « bonjour » ou « bonsoir », ni « merci » ou « s’il vous plaît ». « Excusez-moi » nous était inconnu. Notre vocabulaire étant des plus modiques, la distinction entre le « tu » et le « vous » n’était pas encore source de maux de tête. Nous crachions par terre sans nous soucier du jugement des autres. Et puisque les portes n’avaient pas encore été inventées, nous n’avions pas à les retenir pour l’agrément de celle qui nous suivait. Rots, flatulences et autres vulgarités n’avaient rien d’indigne. Aussi, dès son dégel, le rustre personnage que j’étais a donc eu à s’instruire de ces multiples règles et normes qui constituent la politesse. L’apprentissage de la bienséance et des bonnes manières est une rude tâche. Il n’existe aucun index des règles qui s’imposent à qui veut vivre courtoisement. Le Code civil du Québec, contrairement à ce qu’annonce son titre, ne traite nullement de civilité. L’application des règles qui s’y trouvent entraîne souvent un effet opposé. Les universités n’offrent aucun programme d’étude en étiquette et je ne connais aucune académie du savoir-vivre. Déterminé que j’étais à parfaire mes connaissances des bonnes manières, je me suis rendu à la Grande Bibliothèque de Montréal pour tenter d’y dénicher le recueil d’enseignements qui saurait m’apporter noblesse et aristocratie. « Oui ? », fit la jeune préposée assise derrière son bureau. « Bonjour! Je suis à la recherche d’un livre sur la bienséance et le savoir-vivre. Existe-il dans cette noble institution de savoir et de culture pareil ouvrage? », fis-je. Mon interlocutrice se mit à claqueter sur son clavier puis me lança, sans même poser un regard sur moi : « Troisième étage à gauche, rangée 46, tu devrais trouver ce que tu cherches là ».Rangée 46, mon choix s’est porté sur un charmant petit livre écrit par Berthe Bernage en 1948, intitulé Convenances et bonnes manières, dont la prémisse repose sur l’idée que le « toi » a autant d’importance, si ce n’est davantage, que le « moi ». En tournant les pages jaunies de ce volume, je ne reconnaissais pourtant rien de ma nouvelle société d’adoption, où le « je » triomphe généralement du « vous ».Je suis sans doute ringard. Mais l’idée d’être vouvoyé par ceux qui ne me connaissent pas me séduit. J’ai plaisir à céder le passage à un piéton ou à un autre véhicule automobile. J’ai en horreur de voir quelqu’un cracher ou se curer les dents. Je peine à me retenir lorsque mon voisin se goinfre bruyamment de maïs soufflé au cinéma. Les toilettes publiques ne se souillent pas seules. J’apprécie les uns qui retiennent une porte d’ascenseur pour moi et les autres qui gardent la droite dans un escalier. Je suis sensible à celui qui s’enquiert de mes proches. Je préfère une chaleureuse poignée de main à un baiser sur la joue d’une personne dont je viens tout juste de faire la connaissance. J’aime à penser que l’on s’abstiendra de grossièreté en ma présence. L’amabilité, les attentions et les remerciements sauront toujours me conquérir.Manifestement, la politesse est une valeur recherchée par tous, mais pratiquée par peu.Tandis que j’assimilais l’ouvrage de madame Bernage, tout juste devant moi échangeaient bruyamment deux étudiants, manifestement absorbés par une formule mathématique complexe. Incommodé par leur conversation, j’allai à l’index de mon bouquin, identifia le chapitre consacré au silence, pour y apprendre que le savoir-vivre commande de garder le silence dans une bibliothèque. Je me résolu donc à intervenir auprès de mes voisins en les priant de bien vouloir baisser le ton.Erreur! Manifestement, mes voisins ne connaissaient pas Convenances et bonnes manières, et encore moins ses enseignements sur la courtoisie… C’est à dessein que je tairai ici la nature de la réplique dirigée contre moi!Mais croyez-moi! Berthe Bernage a du faire plus d'un tour dans sa tombe!
posted by Omo-Erectus at
8:33 AM

jeudi 12 juillet 2007

La parole est à :
Pivoine
Le journal de Marie-Agnès, si touchant soit-il, n'est pas rédigé par B.B. Et c'est, à mon sens, ce qui fait essentiellement la différence. Son style est inimitable...

Trente deux livres de la série "Brigitte " ont été publiés par les Editions Gautier-Languereau du vivant de Berthe Bernage...
Quinze livres portant la signature de Berthe Bernage parurent ensuite. Ils sont publiés par les Editions Elor.
D.Guérin dans "Le roman du roman rose", évoque cette lettre de Jacqueline, rédactrice en chef des Veillées des chaumières.

"Août 1972,
...Berthe Bernage m'avait fait l'honneur de me demander de l'aider lorsque ses soucis et sa fatigue ont commencé d'altérer ses forces. Précieusement, j'ai recueilli ses notes, ses désirs, ses plans, tout le destin des Hauteville est là, entre mes mains....
...Notre revue est un travail d'équipe dont Berthe était la conseillère et l'amie, et déjà je connais celles qui , dans cette équipe, sauront, le moment venu, écrire comme l'aurait voulu Berthe, pour que continue Brigitte et l'amour des autres..."
Ce que je me demande c'est le délai existant entre la parution des textes en feuilleton sur "les veillées" et les livres...et si ces textes étaient retouchés par Berthe B. avant parution en librairie.

Par la suite, Simone Roger-Vercel signera sept Brigitte publiés par Elor. Je ne sais si elle a participé au travail précédent...J'espère que la maison Elor lui fera suivre mon courrier...si j'ai une réponse , ne vous inquiétéz pas, vous serez les premières averties...

mercredi 11 juillet 2007

Précisions...Lectures...

Dans un premier temps, je ne travaille que sur la première série des "Brigitte": de "B. jeune fille" à "B. et la route solitaire". Ce dernier roman se termine par la mort d'Olivier.
Nous commencerons par ces mots:
"Il était une fois une heureuse jeune fille...
Ayant écrit ces mots, je ne puis m'empêcher de rire. Que diraient les bonnes gens maussades - ces gens qui croient intelligent et vertueux de soupirer, de gémir, que diraient-ils s'ils apprenaient qu'en ces temps réputés exécrables, une jeune bourgeoise de Paris se déclare parfaitement heureuse ?"...


Pour finir par ces lignes:
(Brigitte rencontre le Père Bruno et lui apporte la dernière toile de son mari.)
"-Et maintenant qu'allez-vous faire ?
-Je suis incapable d'aucun projet.
-Et cette chronique de la famille que vous aviez entreprise ?
-Elle s'arrêtera à la mort d'Olivier. Je ne la reprendrai pas.
-Dommage...
-Non. Je ne suis plus la même...
.....
-Vous n'avez jamais pensé qu'une de vos filles pourrait continuer ?...
-Il faudrait que j'y réfléchisse..."

Marie-Agnès prendra la suite de sa mère...Le "premier journal" de Marie-Agnès n'a pas pour moi la même valeur sentimentale...
Par contre, certains livres comme "La fillette à l'âge ingrat" et "Si je n'aime, je ne suis rien" permettent de mieux comprendre Berthe B. et le but qu'elle poursuivait...

mardi 10 juillet 2007

J'avais envoyé un courrier à l'église Saint-Philippe du Roule il y a peu et j'ai aujourd'hui reçu cette réponse...Je suis vraiment très touchée par la gentillesse de Marie-Hélène Robinot...
Merci à elle et à son amie secrétaire...

Courriel reçu ce matin...

Madame,

La secrétaire de M. Le Curé m'a transmis votre message concernant Berthe Bernage. j'ignorais qu'elle avait vécu dans le VIIIe arrondissement de Paris. Ce mail m'a d'autant plus touché que j'ai été, après ma mère, et avant ma fille aînée aujourd'hui âgée de trente ans, une fidèle lectrice de B.B dont nous possédons la collection jusqu'au "Mariage de Marie-Agnès". j'ai également lu d'autres ouvrages d'elle, en particulier le "Roman d'Elisabeth" dont le nombre de tomes est, me semble-t-il plus limité .J'habite moi-même aujourd'hui rue d'Artois, adresse que vous indiquez comme étant celle de B.B.
Après recherche avec la secrétaire,je peux malheureusement vous dire que nous n'avons rien trouvé concernant un baptême ayant eu lieu à Saint-Philippe du Roule, nous avons cherché sur les années 1886 et 1887. Il faudrait savoir où elle est née précisément province ? Paris ? Pourriez-vous me le dire ? ; cela me permettrait de voir dans les paroisses parisiennes qui jouxtent St-Philippe.
En ce qui concerne son enterrement, la cérémonie a bien eu lieu à St-Philippe : BB est décédée le 2 mai 1972, et a été enterrée le vendredi 5 mai ; l'acte mentionne qu'elle avait 85 ans (d'après sa date de naissance, elle en aurait eu 86 le 11 mai), qu'elle était domiciliée au 2O1 faubourg Saint Honoré et ajoute une autre adresse sans doute celle où elle est morte : 15 rue Henri Rochefort. Cette rue à une vingtaine de minutes à pied du 201 faubourg Saint Honoré est dans le XVIIe arrondissement. je ne sais dans quel cimetière parisienne elle a été inhumée. Sans doute la mairie du XVIIe ou celle du VIIIe pourrait vous renseigner.
En cherchant pour BB, j'ai trouvé un acte concernant la mort de sa soeur Geneviève : celle-ci est morte le 29 mars 1972 à 88 ans, a été enterrée le vendredi 31 mars, habitait comme BB et sans doute avec elle au 201 faubourg Saint-Honoré et semble décédé à l'hôpital Saint LOuis car c'est l'indication qui est portée en complément.
Cordialement Marie-Hélène R.

dimanche 8 juillet 2007

Louise

C'est la première page de "Brigitte aux champs" publié en 1941...
D'après certaines sources, Marie celle que l'on appelait Louise est morte en 1937...Il me faudra un jour aller à l'église Saint Philippe du Roule pour vérifier les registres...
La maman douce et gaie, celle qui avait "le don de joie"...Louise , brune aux yeux verts, qui aime tant les fleurs et les papillons...Louise romantique et passionnée qui vécut après la mort de Siméon qu'elle avait tant aimé, en compagnie de Geneviève et Berthe...
La maison de la rue d'Artois était toute proche du Jardin des Tuileries et les promenades plaisaient tellement aux enfants...

des lectrices...

Vous trouverez sur la toile, (en France, en Belgique, au Canada...) de nombreux témoignages de lectrices de Berthe Bernage...A chaque fois, c'est la série des "Brigitte" qui est citée:

-L'idée d'exemple est souvent présente...
"Je base un peu ma vie sur l'héroïne"
"Brigitte m'a aidée, elle a été une bonne amie"
- de transmission de savoir...
"C'est le plus bel héritage qu'elle ait pu me donner"
-et la présence de la mère...
"Ma mère s'en est inspirée"
"Ma mère avait la collection"
"Ma mère les adorait"

Siméon Bernage...

Siméon Auguste Barthélémy Bernage est né à Draguignan (Var) le 18 Janvier 1839. Passioné de littérature il obtint l'agrégation de lettres en 1860. Il publia en 1880 une étude remarquée sur Robert Garnier qui au XVI° siècle fit revivre la tragédie antique en France. Fils d'enseignant, son père eu Jules Vallès comme élève, il fut lui-même professeur au Lycée Fontanes qui devint Lycée Condorcet à la chute du Second Empire.
Il était aussi titulaire de la légion d'honneur...

Il ressemblait fortement à Jean Le Mazier, le père évoqué dans le roman de Berthe (image ci-dessus):"Si je n'aime , je ne suis rien".
"Un Christ janséniste, un poète classique régnant [Racine]; de beaux meubles, de beaux livres vieillissant à leur ombre: tels sont les trésors de Jean Le Mazier, professeur en Sorbonne, trésors qu'il veut léguer intacts avec leur esprit à -ses enfants...
C'était un grand passionné , sous ses apparences froides..."
Une partie du Dimanche matin était consacré à la lecture des Evangiles...

Mais dans le roman , c'est la mère qui disparaît trop tôt, alors que dans la vie, c'est Siméon qui mourra le premier...

dimanche 1 juillet 2007

Biographie...suite...

Lorsque Marie Jenny épouse Siméon Bernage, le Lundi 26 Avril 1875 à midi, les jeunes époux savaient-ils qu'ils donneraient naissance à six filles ?

Adèle sera religieuse au Sacré-Coeur,
Marie mourra à dix-huit ans,
Louise prendra le voile à Notre Dame de Sion,
Marguerite sera l'heureuse épouse d'Arséne Limon Duparcmeur,
Geneviève l'institutrice, perdra l'homme qu'elle aime lors de la bataille de la Marne,
quant à Berthe, la petite dernière...